La tempête

Créée vers 1610, La Tempête est sans doute la pièce la plus opératique de Shakespeare, faisant la part belle au conte, à l’image et à la musique. Cette dimension éveille le désir de Sandrine Anglade qui, dans sa version, n’hésite pas à nous faire entendre des chansons de Johnson, Purcell ou Dowland.
Portée par le souffle de l’imaginaire et de la poésie, la pièce invite à une réflexion profonde sur la nature de l’Homme. Elle met en scène la critique de nos excès, de nos mensonges et une lutte contre l’obscurantisme pour mieux dépasser nos démons. Elle en appelle aux valeurs de tolérance et de compassion.
Roi de Naples, Prospero s’est fait évincer par son frère. Mais l’homme a bien des pouvoirs et sait comploter avec Ariel, l’esprit de l’air, pour faire venir à lui ceux qui causèrent sa perte. Tenu pour mort, il fait échouer l’équipage de celui qui a spolié sa couronne sur une île magique où il vit avec sa fille Miranda… L’heure de la vengeance a-t-elle sonné ?
Entre sortilèges et merveilleux, entre rêve et réalité, l’auteur n’a qu’un vœu : divertir. À condition d’accueillir le beau comme le monstrueux, le fourbe comme le sincère, et céder la place à l’humour s’il le faut, quitte à passer par l’ivrognerie !